principes d’éducation

Instaurer la hiérarchie
En respectant son compagnon.

1) Le chef de meute est toujours le premier à manger. Partant de cette constatation, il est impératif pour le propriétaire de manger systématiquement avant son chien. Pour renforcer davantage sa position, nous conseillons de préparer la gamelle de Médor avant de passer à table et de la placer dans un endroit inaccessible pour l’animal. Pendant le repas, ignorer le chien même s’il tente d’user de son charme jusque-là infaillible en adressant des regards suppliants ou en plaçant sa patte ou sa tête sur la jambe de son maître. Un chien qui n’a jamais rien reçu de ses maîtres pendant le repas n’aura même pas l’idée de mendier. Donner de la nourriture à son chien pendant qu’on mange revient à agir comme un subordonné. On signifie ainsi à l’animal de façon très claire qu’on le considère comme notre supérieur. Lui donner un os que l’on maintiendra une minute avant de lui donner, le déranger brièvement lors de son repas pour mélanger sa gamelle afin qu’il n’ait aucune appréhension lorsque l’on s’approche de sa nourriture.

2) Le chef de meute gère l’espace et s’octroie les meilleures places de repos. Chez les chiens, le « leader » ne partage pas sa place de repos et peut même menacer un subordonné qui tenterait de s’en approcher. Pour respecter cette règle, nous vous conseillons d’empêcher l’accès aux chambres à coucher, ainsi qu’aux toilettes et salles de bain. Le chien constatera que vous avez accès à tout le territoire, alors que lui ne peut en parcourir qu’une partie bien définie. De même, monter sur les canapés, les fauteuils ou les chaises doivent être réservé aux propriétaires. En effet, ce sont non seulement des places de repos réservées au chef, mais également des places stratégiques (position surélevée).

3) Lorsqu’un supérieur se déplace sur le territoire, ceux qui se trouvent sur son chemin se lèvent généralement pour lui laisser le passage. Aussi est-il important de vous déplacer par les chemins les plus directs et d’obliger le chien à se lever s’il s’est couché dans le passage, même s’il dort. Ne l’enjambez pas. En cas de réticence, vous pouvez lui attacher au collier une ficelle légère, d’environ un mètre de longueur, pour le tirer doucement sur le côté et lui apprendre qu’en tant que subordonné, il doit se pousser pour vous laisser passer. Assurez-vous également qu’il ne se couche pas dans des endroits stratégiques, comme les accès menant aux portes très fréquentées ou le haut des escaliers (dormir dans un lieu de passage qui permet de surveiller les allées et venues de toute la maisonnée est aussi un privilège de chef).

4) Le contrôle du territoire passe aussi par l’ordre d’accès aux différents passages. Le supérieur hiérarchique détermine les déplacements de la meute et précède toujours la marche. Ainsi, vous conforterez votre position en passant systématiquement avant votre chien dans les passages étroits et en franchissant les portes. Le comportement typique d’un chien dominant est de se précipiter par la porte, bousculant parfois son maître (signe évident de non-respect) afin de s’assurer de passer toujours le premier. Bien souvent les propriétaires attribuent ce comportement à l’excitation du chien content de partir en promenade.

5) Le chef de meute est celui qui mène le groupe lors des déplacements de celui-ci. Le maître renforce son statut en s’assurant que c’est lui qui dirige la promenade. Une stratégie efficace consiste à faire demi-tour chaque fois que le chien vous dépasse. Vous le placez ainsi systématiquement à votre côté et il apprendra rapidement à vous suivre plutôt qu’à vous précéder. Ce que l’on appellera une marche au pied correcte.

6) Le chef de meute décide des actions du groupe. N’obéissez pas à votre chien et veillez à contrôler le plus grand nombre de situations possibles. Beaucoup de propriétaires sont constamment aux ordres de leur animal : ils lui ouvrent la porte au moindre aboiement, le caressent quand il vient réclamer, s’empressent de lui lancer la balle chaque fois qu’il la leur apporte, lui donne à manger dès qu’il regarde le réfrigérateur, à féliciter dès qu’il pose la patte sur vous, d’accepter des séances érotico-sexuelle sur votre jambe… Si quelques chiens restent très raisonnables dans leurs revendications, d’autres deviennent vite de véritables pestes. Essayez de suivre une discussion et de manger tranquillement avec vos amis alors que le chien aboie sans discontinuer ! D’une manière générale, il est préférable d’être l’initiateur de la majorité des interactions. Mieux vaut prendre l’habitude d’appeler son chien lorsqu’on a décidé de le caresser plutôt que d’attendre qu’il réclame de l’attention.

7) Pour affirmer notre position de supérieur hiérarchique, lorsqu’on caresse son chien (une fois qu’il l’a mérité bien sûr !), il est conseillé de le faire sur la tête, le cou et les épaules. On imite ainsi le chien dominant qui place sa tête ou sa patte sur les épaules d’un subordonné ; (il est par contre tout à fait déconseillé de caresser de la sorte un chien que l’on ne connaît pas).

8) Chez les chiens, celui qui gagne les jeux et entre en possession d’un objet convoité est considéré comme plus fort physiquement et psychologiquement que les autres. Il est évident que c’est cet animal qui sera considéré comme le meneur et il vaut mieux s’assurer que, pour le chien, ce soit vous qui ayez ce statut. Prenons en considération que le chiot et le chien ont besoin de jouer, de manger, de dormir à leur rythme. Il n’est pas recommandé que chaque membre de la famille prennent le relais du jeu chacun leur tour.

En tant que chef de meute, il vous revient donc de décider quand et combien de temps jouer. Comme la possession de « trophées » est importante aux yeux du chien, il est également préférable que le maître sélectionne, parmi les jouets du chien, ceux qui seront désormais sa propriété. Dorénavant, il n’utilisera que ceux-ci pour jouer avec son chien et ce dernier ne devra pas y avoir accès en d’autres occasions. Pendant la partie, laissez-lui tout de même quelques occasions de triompher, sinon il risque de s’y désintéresser. Chez les canidés, les jeux sont aussi des occasions pour les subordonnés d’avoir, de temps à autres, l’avantage sur les dominants. Lui apprendre en jouant avec les mains le contrôle de la mâchoire, de la morsure, par un cri aigus comme le ferait un chien et de lui donner une punition immédiate, une pincette ferme dans le cou pour ensuite mettre un terme au jeu et bouder le chien.

9) Des séances d’obéissance quotidiennes, même si elles sont très courtes (5-10 minutes), permettent d’améliorer considérablement le contrôle que le maître peut avoir sur son chien. L’école rectifiera les erreurs de comportement du maître chien.

Toutes ces règles ont pour but soit de maintenir le chien dans une position hiérarchique basse, soit de remettre un chien dominant dans une position plus acceptable. En fonction du caractère de celui-ci, on pourra se montrer plus ou moins souple. Certains chiens sont en effet naturellement plus dociles que d’autres et se laissent facilement dominer alors que seules quelques-unes des règles susmentionnées sont appliquées. D’autres, dont le caractère est plus affirmé, ont besoin que toutes ces règles soient appliquées de façon très stricte pour accepter la supériorité hiérarchique du maître. Une fois la hiérarchie acquise, la tension sera relâchée et vérifiée de temps en temps.

Le concept de dominance est souvent confondu avec les rapports de force. Or, chez le chien, celui qui mène n’est pas celui qui passe son temps à plaquer les autres au sol, grogner et user de la force. D’ailleurs, il peut arriver qu’un chien de petite taille domine un chien plus grand. Le supérieur dans la hiérarchie est plutôt un animal calme, qui se déplace avec assurance et qui veille au bon équilibre du groupe. Les règles hiérarchiques sont beaucoup plus subtiles qu’un simple rapport de force et il est important de les connaître puisqu’elles permettent de placer naturellement son chien dans une position sociale plus facile à vivre et plus stable

Bouder le chien

Au départ, lorsqu’on accueille un bébé chien, il nous reconnaît très vite comme étant la personne dominante de sa nouvelle meute.

Plusieurs théories démontrent que l’ancêtre du chien est le loup, et si ce n’est pas lui se serait le dingo ou même d’autres mais toujours des animaux ayant une vie de groupe basée sur la hiérarchie. Il y a le chef alpha et sa compagne Alpha, en dessous les males soumis, en suite les femelles soumises, et en dernier les jeunes et bébés.

Le rôle de l’alpha est de dominer et de prendre toutes sortes de décision pour le bien être du groupe. Il distribue certaines tâches comme la garde, les rôles dans la chasse, l’éducation des jeunes, la protection en son absence, et encore bien d’autres.

Chez nous en famille avec un ou plusieurs chiens nous formons ce groupe basé sur la hiérarchie. Nous avons tous les privilèges du male (voir femelle) dominant et sans le savoir nous distribuons des tâches comme la garde de la maison(aboiement, marquage), l’accueille des étrangers du groupe (mise en garde de la personne par des aboiements, des morsures), l’attaque éventuellement des intrus (homme comme animaux), participation à l’éducation d’un enfant (signale l’éveil de l’enfant, protection de celui-ci) et encore certainement bien d’autre.

Ou le bas blesse, c’est les trop grandes quantités de privilège que l’on a distribué à son chien et qui par cela, considère qu’il a hérité, malgré lui, je dis bien malgré lui, de la place du chef de meute. Place qu’il ne saurait exécuter correctement dans le monde, la société que nous avons. Certains chiens sont tellement dépassés par leurs fardeaux qu’ils en dépriment. Ces chiens développent toutes sortes de comportements les plus bizarres les uns que les autres. Coprophagie, auto mutilation, agressivité nerveuse envers l’extérieur mais aussi envers sa meute, fugue, angoisse de séparation, sur-protecteur, bagarreur, peur du bruit, incontinence, aboiement en voiture, malade en voiture, comportement obsessionnel, et d’autres, sont des comportements qui découlent de la charge de l’autorité sur les petites épaules du chien.

Chez le loup, le dominant a trois possibilités d’action devant un événement inconnu : 1- fuir, 2- gérer et rester calme, 3- attaquer.

Imaginons maintenant que notre chien a reçu la place de dominant malgré lui, Alpha est dans le jardin, monte la garde et survient une pétarade. Le chien ne comprend pas l’origine de l’événement doit choisir, l’attaque mais attaquer quoi ! Rester calme, il vient d’être subitement mis en alerte ! La fuite, oui mais comment partir, il est coincé dans le jardin. D’où naissance de crises d’anxiété aux bruits et fugue dès que possible.

Un chien est dans un magasin donne systématiquement l’alerte, lorsque quelqu’un entre, par un petit aboiement pour attirer l’attention du maître Alpha. Mais celui ci, le maître, ne fuit pas, n’attaque pas, et ne reste pas calme, il va se laisser dominer par l’intrus (accueil du client oblige). Ce chien devient Alpha malgré lui, et un client arrive sur son territoire, le magasin. Va t il fuire, non ! Va-t’il rester calme, non ! Va-t’il montrer par des grognements qu’il est le chef, oui !
Tous propriétaires de chien devraient indiquer clairement au chien sa véritable position dans la meute et ce plusieurs fois dans la vie du chien.

Le canidé n’étant pas aussi intelligent que nous, nous nous devons de nous faire comprendre dans son langage.

Un conseil qui vaut son pesant d’or
Pour remettre le chien dans la position de chien soumis, on commence par 24 heures de bouderie et les quinze jours suivant, au premier contact de la journée, du retour, d’une absence courte, nous devons bouder le chient durant les 10 premières minutes, et bouder veut dire, ne pas le regarder, ne pas le toucher, ne pas lui parler, ne pas l’écouter. Et quoi qu’il arrive rester CALME. Quel est dont la raison d’un comportement aussi horrible à affliger à un chien alors qu’il n’a rien ou pas encore eu un comportement inhumain !

Tout simplement il n’est pas humain et que c’est un chien, et les chiens demandent à ce qu’on leur désigne leur place qu’ils devront occuper durant toute leur vie de bon chien à ne rien faire. Si vouslui montrez qu’il a la place d’un chien au comportement soumis alors vous aurez un chien paisible dont vous vous souviendrez toute votre vie. Mais par contre si cela ne lui a pas été démontré, alors ce chien prendra la place du chef de famille (Alpha) et dirigera celle ci. Si ce chef Alpha est de nature dominant cela ne posera pas trop de problème autre que celui des dominants, mais si ce chef n’est pas de nature dominant alors celui ci prendra la position d’Alpha avec les problèmes de dominances, mais aussi de l’anxiété, de peur, de dégradation, de fugue…

Quoi que vous fassiez, restez calme et attendez que le chien se soit calmé à son tour, en le boudant, pour commencer à vous intéresser à lui. Lorsque vous lui donnez sa nourriture, préparer la devant lui en ayant pris soin de placer un petit biscuit près du lieu de la confection du plat. Une fois fait, manger le biscuit en lui faisant croire qu’il provient de son plat. Une fois mangé, donnez-lui son plat et allez-vous-en.

Avoir des spectateurs lorsque le chien mange son plat est un privilège du chef Alpha. Vous pouvez fractionner son plat en trois ou quatre portions sur la journée. S’il n’a pas fini son plat après un quart d’heure, retirez-lui. Le lieu de son panier est important, il ne doit pas être à un endroit ou il est possible d’avoir un œil sur une grande partie des passages. Cela fait partie aussi des prérogatives du chef Alpha (point culminant).

Ne succombez pas aux demandes de votre chien, vous êtes le chef Alpha et c’est vous qui décidez de quand ou et comment !

principes de base de l’éducation canine

 

Hiérarchiser son chien, c’est avant tout lui apporter quelque chose d’incontournable.

Entre chiens, c’est toujours celui qui a le tempérament le plus dominant qui se retrouve à la place de chef. Entre un chien et son maître, la relation peut être faussée dés lors que l’animal se retrouve involontairement à la place de chef. Le chien ne comprendra pas, le cas échéant, qu’il ne puisse pas avoir toutes les prérogatives du chef de meute (certaines étant prises par le ou les maîtres) et il en découlera des problèmes comportementaux.

Tout pour le chien a une valeur hiérarchique, c’est à dire une mesure de sa place sociale : manger, se coucher, demander de l’attention, s’allier avec une personne sont des actes sociaux qui ont une valeur hiérarchique.

La hiérarchie du chien est dirigée par un mâle dominant (système patriarcal). La hiérarchie réduit les conflits puisque chacun connaît sa place.
Si le chien est devenu dominant, c’est avec l’accord inconscient du groupe familial ; c’est donc un problème du système.

C’est généralement à la puberté et à l’âge adulte, entre 6 mois et 2 ans, que la remise en question de l’autorité des propriétaires est la plus évidente, même si les racines du problème sont ancrées dans le développement du chiot.
Les situations de conflit déclencheurs sont souvent liès à l’alimentation, le sexe ou la maîtrise de l’espace (le lit ou un fauteuil, par exemple).

 

Que doit faire le propriétaire ?

Il doit interdire au chien l’accès aux privilèges des dominants et il doit se comporter lui-même comme un super-dominant en « parlant chien » sans aucune incohérence. Certains chiens demanderont, de la part de leur maître plus de signes de dominance que d’autres, à vous de le voir ou d’être aidé par une tierce personne.

Le chien ne comprend que peu de mots, c’est à vous de faire l’effort de « communiquer chien » et non à votre chien de comprendre des réactions et des sentiments humains, ce qu’il est d’ailleurs incapable de faire.

Votre chien réagit fortement au langage du corps : ton, mimiques, mouvement du corps, diamètre de vos pupilles, . . .

Votre chien ne percevra pas de longs blablas. NE JAMAIS ALLONGER LES ORDRES. Plus l’ordre est court, plus vite le chien assimilera cet ordre.

Pour se montrer dominant : ne jamais hésiter (risque d’être mal interprété), élargir les épaules (se faire plus grand, plus imposant), se porter légèrement en avant (de façon à être au-dessus

 

 

La récompense

 

Elle doit être :
– Systématique au début pour le conditionnement à la récompense.

·       Donnée immédiatement après l’acte demandé. Si vous voulez récompenser votre chien et que vous mettez deux secondes pour le faire, vous risquez de le récompenser pour un autre comportement non désiré que le chiot aurait eu le temps d’adopter. Comme par exemple les poils du dos hérissés lors du passage d’un autre chien.

Elle peut prendre plusieurs formes :
Caresses, joie, câlins, friandises, jeux. Mais elle doit être exceptionnelle cette récompense. Si vous lui donnez par exemple des croquettes déshydratées pour son repas et comme récompense ! Pourquoi voulez-vous qu’il prenne cela comme récompense étant donné qu’il en reçoit sans rien faire.

 

 

La punition 

Elle doit être :
– Simultanée et immédiate à la faute. Si vous voulez punir votre chien et que vous mettez deux secondes pour le faire, vous risquez de le punir pour un autre comportement désiré que le chiot ait eu le temps d’adopter. Comme par exemple en rentrant à la maison vous vous apercevez d’éventuels dégâts, vous punissez le chien alors qu’il est en train de vous faire la fête.

·       Systématique, pour bien faire comprendre que c’est cette fois ci et cela sera toujours comme ça les prochaines fois.

·       Désagréable, significative et proportionnée à la faute. Une punition est quelque chose de négatif pour le chien et proportionner au type de comportement non désiré. Exemple le chien ne se met pas correctement à l’assis, un NON suffit suivi d’une aide avec la main pour le positionner correctement.

 

 

Elle peut être :
– Directe : prendre le chiot par la peau du cou et associer à un NON ferme. Cela doit être bref sur moins d’une seconde.

·       Dérivée : placer des pièges et le chien se puni lui-même. Imaginer des astuces qui ne fond pas de mal au chien comme enduire le papier peint d’une laque et saupoudrer de pili-pili dans le cas d’un chien détapisseur.

·       A distance : jet d’eau, jet d’objet sans danger et de préférence sonore. En aucun cas le chien doit deviner que c’est vous qui avez déclenché ce processus. Exemple le chien abois sur le voisin, vous actionnez le pistolet à eau à l’insu du chien et vous ne vous occupez pas de l’étonnement du chien par un comportement absent de votre part.

·       La punition peut-être négative. Le chien, par exemple, ne veut pas vous donner le jouet, punition négative, vous le plantez là et vous allez vous occuper d’autre chose. Le chien s’auto puni !
Frapper un chien est une punition typiquement humaine, si malgré tout la « claque » doit partir, elle peut être donnée avec la main car le chien fera très bien la différence entre celle qui caresse et celle qui corrige à bon escient évidemment ! (A éviter le plus souvent possible. Il est préférable de punir par l’autorité d’un NON, par un artifice à distance ou la punition négative).

 

Le rappel

Les bons réflexes

·       Ne jamais hésiter à lâcher le chiot dès les premiers jours de son arrivée, ceci bien évidemment dans un endroit sans danger ! Il a un réel besoin d’exploration de son monde intérieur, son chez lui.

·       Profiter de ses retours naturels pour lui faire comprendre l’ordre. Méthode douce. L’ordre à donner est VIENS.

·       Utiliser la récompenses. Le chien ne fonctionne pas pour vos beaux yeux, mais bien pour une récompense qui peut être de la voix, de la main, par la friandise, par le jeu.

·       Adopter la posture d’appel, accroupi, bras écartés, et taper dans les mains pour l’encourager. Cela incite le contact et donne l’envie de venir vers le maître sans être distrait de tout autre chose.

·       Dès le retour récompenser le chiot et l’envoyer à nouveau jouer (balle ou ordre). Venir à son maître doit être considéré comme étant une récompense. Le fait de le renvoyer jouer, ce que l’on appel de faux rappels, le chien sait que le retour auprès de vous n’est pas forcément la fin du jeu.

·       Toujours partir en sens inverse de l’appel s’il ne revient pas de suite et beaucoup l’encourager. Si l’on va dans le sens du chien, il pensera qu’il est toujours dans la bonne direction, allez dans le sens opposé de la direction du chien avec un appel de la voix, nom du chien plus VIENS. S’il vous dépasse, recommencez immédiatement en allant dans le sens opposé du chien avec un appel de la voix, nom du chien plus VIENS. Et ainsi de suite pour avoir finalement le chien au pied.

·       Toujours le félicité au retour même s’il a mis du temps à revenir. Le chien comprendra que le retour est toujours quelque chose de bénéfique. Caresses, friandises, jeu…

·       Augmenter la difficulté du retour progressivement (distance, période de jeux avec ses congénères, enfants), on commence par un environnement pauvre en distractions et par une petite distance de 2-3 m, pour arriver progressivement à 10-15 m, et on recommence par une courte distance avec une distraction supplémentaire comme un autre chien dans les environs ou un enfant, pour arriver à le faire dans un parc.

Les interdits

·       Gronder un chiot lors du retour, même s’il vous a fait sortir de vos gonds. Rester calme et gai ! Le retour près de son maître doit être quelque chose qu’il apprécie.

·       Associer le rappel systématiquement à la fin de la ballade ou la mise de la laisse (Faites des faux rappels, rappeler le chien et renvoyez-le jouer plusieurs fois de suite. Il ne considèrera pas le rappel comme étant la fin de la promenade, la fin du jeu).

·       S’égosiller sur le chiot ou être trop présent de la voix. Garder une voix autoritaire, juste et ferme pour les ordres uniquement. Crier n’est pas du langage du chien.

·       Courir derrière lui pour l’attraper ou simplement par jeu (attention aux enfants qui ont tendance à le faire facilement), le chien pourrait comprendre que vous participez au jeu du cour après moi que je t’attrape. Comportement non désiré mais conditionner par le maître.

 

 

 

Le jeu

 

Les bons réflexes

·       Laisser le chiot en contact et jouer avec d’autres chiens dès le départ. (il considéra que la race canine est une race amie)

·       Lui apprendre à contrôler ses mâchoires, au cas ou il mordille associer à un NON en le soulevant légèrement par la peau du cou, le reposer et cesser le jeu. (Le chiot doit comprendre la limite entre le jeu et l’agression).

·       S’il insiste glisser votre pouce dans la gueule du chiot, en tirant la lèvre sur ses dents au moment ou il serre appuyer la lèvre avec votre pouce et associer un NON ferme.

·       Appliquer cette attitude de la part de tous les membres de la famille. Uniformisez la réglementation de l’éducation du chien par un comportement identique à tous les membres de la famille. Un chien demande à avoir une réglementation identique par tous et ce tous les jours sous peine d’avoir des comportements non désirés.

 

Les interdits

·       Laisser le chiot mordiller trop fortement, c’est un chiot mais il doit apprendre. Il doit être maître de sa mâchoire pour être sociable avec vous et ses congénères.

·       Pratiquer les jeux de traction. Cela développe des troubles de comportements. Ne donne pas au rapporte par exemple.

·       Accepter les tiraillements de vos habits. Il cherche par tous les moyens à attirer votre attention sur lui pour le jeu. Ce n’est pas lui qui décide mais bien vous.

·       Favoriser votre soumission, ne jamais vous placer sous le chiot, pas de pattes sur les genoux, les avants- bras, les mains ou les épaules. Votre position hiérarchique doit être établie dès le début et respectée

 

La marche en laisse

Les bons réflexes

·       Maintenir l’attention du chiot, être très attentif pour le chiot, encourager et le féliciter quand il marche à votre hauteur. (Conditionnement par la récompense).

·       Toujours le tenir à gauche pour avoir la main droite de libre, marche à droite pour les croisements chien contre chien.

·       Effectuer un coup de laisse bref et sec quand le chiot tente de vous dépasser et féliciter à nouveau dès qu’il se trouve à votre hauteur (punition négative et conditionnement).

Les interdits

·       Garder la laisse tendue et de la « pression » dans la laisse. (Développe le stress et l’anxiété du chien, il doit pouvoir se tromper pour pouvoir à notre tour le corrigé).

·       Laisser un chiot mordiller la laisse.

 

Les autres interdits comportementaux

·       Laisser un chien « gagner » si un exercice n’est pas réussit. Si le chien se bloque toujours reprendre et finir la séance éducative par un exercice facile à réussir (Finir sur du positif).

·       Emmener un chiot aux feux d’artifices (Conditionnement à l’anxiété au bruit inconnu).

·       Tolérer que le chiot sorte du véhicule sans ordre (Autorité du maître et sécurité du chien).

·       Tolérer que le chiot traverse une route sans s’asseoir et ou sans ordre (Lui montrer qu’il y a un obstacle, un danger).

·       Tolérer la présence d’un chiot dans la chambre à coucher (A chacun sa place !)

·       Les femelles en périodes ne doivent pas être caressées ou très peu et surtout pas sous le ventre. Ne pas leur laisser des jouets, éviter les câlins trop affectifs, retirer les couvertures ou tapis afin de ne pas déclencher d’éventuelles grossesses nerveuses.

 

 

Les absences du maitre

 
Les bons réflexes

·       Ignorer le chiot lors des minutes qui précèdent votre départ (Ne pas attirer l’attention du chiot sur le fait que vous allez partir).

·       Laisser, dès les premiers jours dans le contexte horaire d’absence souhaité. Ne pas prendre des congés. Il doit pouvoir accepter de rester 1 heure voir plusieurs heures seules. Un scénario qui doit être compris comme étant normal dans sa vie de tous les jours.

·       Partir normalement sans se cacher ni s’adresser au chien pour ne pas l’alarmer d’un départ. Attention à votre scénario de départ, il faut régulièrement changer vos habitudes de départ.

·       Laisser une source sonore ou lumineuse (Il se sentira moins seul).

·       Ignorer le chiot lorsqu’il s’agite à votre retour : sauts, aboiements, fêtes, etc. le chiot et le chien doit comprendre que ce n’est qu’une fois calme que l’on s’intéresse à lui. Dans le cas contraire, il risquerait d’accueillir les gens en sautant sur eux.

·       Caresser le chiot dès qu’il retrouve son calme (Le féliciter pour son comportement).

·       En cas de dégâts : nettoyer en dehors de sa présence, laisser « traîner » volontairement un petit peu des dégâts et le réprimander si d’aventure il essaye de s’y intéresser. Ensuite finir le rangement en dehors de sa présence. Sa maman nettoyait les besoins de ses chiots en les ingurgitant. A vous de déprogrammer ce comportement non désiré en le félicitant lors des besoins en extérieur.

Les interdits

 

·       Enfermer le chiot dans un espace inhabituel (Risque d’anxiété dans un environnement inconnu).

·       En cas de dégâts : NE PAS le réprimander à votre retour. Le chiot ou le chien ne comprendra pas que c’est à cause des dégâts qu’il se fait réprimander mais parce qu’il fait la fête au retour de son maître. Risque d’anxiété de retour de son maître et de faire pipi pour le saluer.


 

Education parfaite ?

                    

Les règles canines de base:

1.     Le chien n’a pas le droit d’entrer dans la maison.

2.     D’accord, le chien peut entrer dans la maison, mais seulement dans certaines pièces.

3.     Le chien peut aller dans toutes les pièces, mais il ne doit pas mordiller les meubles.

4.     Le chien peut mordiller seulement les vieux meubles.

5.     Bien, le chien peut s’amuser avec tous les meubles, mais il n’a pas le droit de dormir avec le maître sur le lit.

6.     D’accord, le chien peut dormir sur le lit, mais seulement s’il y est invité.

7.     Le chien peut dormir quand il veut sur le lit, mais pas sous les draps.

8.     Le chien peut dormir sous les draps, mais seulement sur invitation.

9.     Le chien peut dormir toutes les nuits sous les draps.

10.  Le maître doit demander l’autorisation à son chien avant d’entrer dans son lit.