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principes d’éducation

Instaurer la hiérarchie
En respectant son compagnon.

1) Le chef de meute est toujours le premier à manger. Partant de cette constatation, il est impératif pour le propriétaire de manger systématiquement avant son chien. Pour renforcer davantage sa position, nous conseillons de préparer la gamelle de Médor avant de passer à table et de la placer dans un endroit inaccessible pour l’animal. Pendant le repas, ignorer le chien même s’il tente d’user de son charme jusque-là infaillible en adressant des regards suppliants ou en plaçant sa patte ou sa tête sur la jambe de son maître. Un chien qui n’a jamais rien reçu de ses maîtres pendant le repas n’aura même pas l’idée de mendier. Donner de la nourriture à son chien pendant qu’on mange revient à agir comme un subordonné. On signifie ainsi à l’animal de façon très claire qu’on le considère comme notre supérieur. Lui donner un os que l’on maintiendra une minute avant de lui donner, le déranger brièvement lors de son repas pour mélanger sa gamelle afin qu’il n’ait aucune appréhension lorsque l’on s’approche de sa nourriture.

2) Le chef de meute gère l’espace et s’octroie les meilleures places de repos. Chez les chiens, le « leader » ne partage pas sa place de repos et peut même menacer un subordonné qui tenterait de s’en approcher. Pour respecter cette règle, nous vous conseillons d’empêcher l’accès aux chambres à coucher, ainsi qu’aux toilettes et salles de bain. Le chien constatera que vous avez accès à tout le territoire, alors que lui ne peut en parcourir qu’une partie bien définie. De même, monter sur les canapés, les fauteuils ou les chaises doivent être réservé aux propriétaires. En effet, ce sont non seulement des places de repos réservées au chef, mais également des places stratégiques (position surélevée).

3) Lorsqu’un supérieur se déplace sur le territoire, ceux qui se trouvent sur son chemin se lèvent généralement pour lui laisser le passage. Aussi est-il important de vous déplacer par les chemins les plus directs et d’obliger le chien à se lever s’il s’est couché dans le passage, même s’il dort. Ne l’enjambez pas. En cas de réticence, vous pouvez lui attacher au collier une ficelle légère, d’environ un mètre de longueur, pour le tirer doucement sur le côté et lui apprendre qu’en tant que subordonné, il doit se pousser pour vous laisser passer. Assurez-vous également qu’il ne se couche pas dans des endroits stratégiques, comme les accès menant aux portes très fréquentées ou le haut des escaliers (dormir dans un lieu de passage qui permet de surveiller les allées et venues de toute la maisonnée est aussi un privilège de chef).

4) Le contrôle du territoire passe aussi par l’ordre d’accès aux différents passages. Le supérieur hiérarchique détermine les déplacements de la meute et précède toujours la marche. Ainsi, vous conforterez votre position en passant systématiquement avant votre chien dans les passages étroits et en franchissant les portes. Le comportement typique d’un chien dominant est de se précipiter par la porte, bousculant parfois son maître (signe évident de non-respect) afin de s’assurer de passer toujours le premier. Bien souvent les propriétaires attribuent ce comportement à l’excitation du chien content de partir en promenade.

5) Le chef de meute est celui qui mène le groupe lors des déplacements de celui-ci. Le maître renforce son statut en s’assurant que c’est lui qui dirige la promenade. Une stratégie efficace consiste à faire demi-tour chaque fois que le chien vous dépasse. Vous le placez ainsi systématiquement à votre côté et il apprendra rapidement à vous suivre plutôt qu’à vous précéder. Ce que l’on appellera une marche au pied correcte.

6) Le chef de meute décide des actions du groupe. N’obéissez pas à votre chien et veillez à contrôler le plus grand nombre de situations possibles. Beaucoup de propriétaires sont constamment aux ordres de leur animal : ils lui ouvrent la porte au moindre aboiement, le caressent quand il vient réclamer, s’empressent de lui lancer la balle chaque fois qu’il la leur apporte, lui donne à manger dès qu’il regarde le réfrigérateur, à féliciter dès qu’il pose la patte sur vous, d’accepter des séances érotico-sexuelle sur votre jambe… Si quelques chiens restent très raisonnables dans leurs revendications, d’autres deviennent vite de véritables pestes. Essayez de suivre une discussion et de manger tranquillement avec vos amis alors que le chien aboie sans discontinuer ! D’une manière générale, il est préférable d’être l’initiateur de la majorité des interactions. Mieux vaut prendre l’habitude d’appeler son chien lorsqu’on a décidé de le caresser plutôt que d’attendre qu’il réclame de l’attention.

7) Pour affirmer notre position de supérieur hiérarchique, lorsqu’on caresse son chien (une fois qu’il l’a mérité bien sûr !), il est conseillé de le faire sur la tête, le cou et les épaules. On imite ainsi le chien dominant qui place sa tête ou sa patte sur les épaules d’un subordonné ; (il est par contre tout à fait déconseillé de caresser de la sorte un chien que l’on ne connaît pas).

8) Chez les chiens, celui qui gagne les jeux et entre en possession d’un objet convoité est considéré comme plus fort physiquement et psychologiquement que les autres. Il est évident que c’est cet animal qui sera considéré comme le meneur et il vaut mieux s’assurer que, pour le chien, ce soit vous qui ayez ce statut. Prenons en considération que le chiot et le chien ont besoin de jouer, de manger, de dormir à leur rythme. Il n’est pas recommandé que chaque membre de la famille prennent le relais du jeu chacun leur tour.

En tant que chef de meute, il vous revient donc de décider quand et combien de temps jouer. Comme la possession de « trophées » est importante aux yeux du chien, il est également préférable que le maître sélectionne, parmi les jouets du chien, ceux qui seront désormais sa propriété. Dorénavant, il n’utilisera que ceux-ci pour jouer avec son chien et ce dernier ne devra pas y avoir accès en d’autres occasions. Pendant la partie, laissez-lui tout de même quelques occasions de triompher, sinon il risque de s’y désintéresser. Chez les canidés, les jeux sont aussi des occasions pour les subordonnés d’avoir, de temps à autres, l’avantage sur les dominants. Lui apprendre en jouant avec les mains le contrôle de la mâchoire, de la morsure, par un cri aigus comme le ferait un chien et de lui donner une punition immédiate, une pincette ferme dans le cou pour ensuite mettre un terme au jeu et bouder le chien.

9) Des séances d’obéissance quotidiennes, même si elles sont très courtes (5-10 minutes), permettent d’améliorer considérablement le contrôle que le maître peut avoir sur son chien. L’école rectifiera les erreurs de comportement du maître chien.

Toutes ces règles ont pour but soit de maintenir le chien dans une position hiérarchique basse, soit de remettre un chien dominant dans une position plus acceptable. En fonction du caractère de celui-ci, on pourra se montrer plus ou moins souple. Certains chiens sont en effet naturellement plus dociles que d’autres et se laissent facilement dominer alors que seules quelques-unes des règles susmentionnées sont appliquées. D’autres, dont le caractère est plus affirmé, ont besoin que toutes ces règles soient appliquées de façon très stricte pour accepter la supériorité hiérarchique du maître. Une fois la hiérarchie acquise, la tension sera relâchée et vérifiée de temps en temps.

Le concept de dominance est souvent confondu avec les rapports de force. Or, chez le chien, celui qui mène n’est pas celui qui passe son temps à plaquer les autres au sol, grogner et user de la force. D’ailleurs, il peut arriver qu’un chien de petite taille domine un chien plus grand. Le supérieur dans la hiérarchie est plutôt un animal calme, qui se déplace avec assurance et qui veille au bon équilibre du groupe. Les règles hiérarchiques sont beaucoup plus subtiles qu’un simple rapport de force et il est important de les connaître puisqu’elles permettent de placer naturellement son chien dans une position sociale plus facile à vivre et plus stable

Bouder le chien

Au départ, lorsqu’on accueille un bébé chien, il nous reconnaît très vite comme étant la personne dominante de sa nouvelle meute.

Plusieurs théories démontrent que l’ancêtre du chien est le loup, et si ce n’est pas lui se serait le dingo ou même d’autres mais toujours des animaux ayant une vie de groupe basée sur la hiérarchie. Il y a le chef alpha et sa compagne Alpha, en dessous les males soumis, en suite les femelles soumises, et en dernier les jeunes et bébés.

Le rôle de l’alpha est de dominer et de prendre toutes sortes de décision pour le bien être du groupe. Il distribue certaines tâches comme la garde, les rôles dans la chasse, l’éducation des jeunes, la protection en son absence, et encore bien d’autres.

Chez nous en famille avec un ou plusieurs chiens nous formons ce groupe basé sur la hiérarchie. Nous avons tous les privilèges du male (voir femelle) dominant et sans le savoir nous distribuons des tâches comme la garde de la maison(aboiement, marquage), l’accueille des étrangers du groupe (mise en garde de la personne par des aboiements, des morsures), l’attaque éventuellement des intrus (homme comme animaux), participation à l’éducation d’un enfant (signale l’éveil de l’enfant, protection de celui-ci) et encore certainement bien d’autre.

Ou le bas blesse, c’est les trop grandes quantités de privilège que l’on a distribué à son chien et qui par cela, considère qu’il a hérité, malgré lui, je dis bien malgré lui, de la place du chef de meute. Place qu’il ne saurait exécuter correctement dans le monde, la société que nous avons. Certains chiens sont tellement dépassés par leurs fardeaux qu’ils en dépriment. Ces chiens développent toutes sortes de comportements les plus bizarres les uns que les autres. Coprophagie, auto mutilation, agressivité nerveuse envers l’extérieur mais aussi envers sa meute, fugue, angoisse de séparation, sur-protecteur, bagarreur, peur du bruit, incontinence, aboiement en voiture, malade en voiture, comportement obsessionnel, et d’autres, sont des comportements qui découlent de la charge de l’autorité sur les petites épaules du chien.

Chez le loup, le dominant a trois possibilités d’action devant un événement inconnu : 1- fuir, 2- gérer et rester calme, 3- attaquer.

Imaginons maintenant que notre chien a reçu la place de dominant malgré lui, Alpha est dans le jardin, monte la garde et survient une pétarade. Le chien ne comprend pas l’origine de l’événement doit choisir, l’attaque mais attaquer quoi ! Rester calme, il vient d’être subitement mis en alerte ! La fuite, oui mais comment partir, il est coincé dans le jardin. D’où naissance de crises d’anxiété aux bruits et fugue dès que possible.

Un chien est dans un magasin donne systématiquement l’alerte, lorsque quelqu’un entre, par un petit aboiement pour attirer l’attention du maître Alpha. Mais celui ci, le maître, ne fuit pas, n’attaque pas, et ne reste pas calme, il va se laisser dominer par l’intrus (accueil du client oblige). Ce chien devient Alpha malgré lui, et un client arrive sur son territoire, le magasin. Va t il fuire, non ! Va-t’il rester calme, non ! Va-t’il montrer par des grognements qu’il est le chef, oui !
Tous propriétaires de chien devraient indiquer clairement au chien sa véritable position dans la meute et ce plusieurs fois dans la vie du chien.

Le canidé n’étant pas aussi intelligent que nous, nous nous devons de nous faire comprendre dans son langage.

Un conseil qui vaut son pesant d’or
Pour remettre le chien dans la position de chien soumis, on commence par 24 heures de bouderie et les quinze jours suivant, au premier contact de la journée, du retour, d’une absence courte, nous devons bouder le chient durant les 10 premières minutes, et bouder veut dire, ne pas le regarder, ne pas le toucher, ne pas lui parler, ne pas l’écouter. Et quoi qu’il arrive rester CALME. Quel est dont la raison d’un comportement aussi horrible à affliger à un chien alors qu’il n’a rien ou pas encore eu un comportement inhumain !

Tout simplement il n’est pas humain et que c’est un chien, et les chiens demandent à ce qu’on leur désigne leur place qu’ils devront occuper durant toute leur vie de bon chien à ne rien faire. Si vouslui montrez qu’il a la place d’un chien au comportement soumis alors vous aurez un chien paisible dont vous vous souviendrez toute votre vie. Mais par contre si cela ne lui a pas été démontré, alors ce chien prendra la place du chef de famille (Alpha) et dirigera celle ci. Si ce chef Alpha est de nature dominant cela ne posera pas trop de problème autre que celui des dominants, mais si ce chef n’est pas de nature dominant alors celui ci prendra la position d’Alpha avec les problèmes de dominances, mais aussi de l’anxiété, de peur, de dégradation, de fugue…

Quoi que vous fassiez, restez calme et attendez que le chien se soit calmé à son tour, en le boudant, pour commencer à vous intéresser à lui. Lorsque vous lui donnez sa nourriture, préparer la devant lui en ayant pris soin de placer un petit biscuit près du lieu de la confection du plat. Une fois fait, manger le biscuit en lui faisant croire qu’il provient de son plat. Une fois mangé, donnez-lui son plat et allez-vous-en.

Avoir des spectateurs lorsque le chien mange son plat est un privilège du chef Alpha. Vous pouvez fractionner son plat en trois ou quatre portions sur la journée. S’il n’a pas fini son plat après un quart d’heure, retirez-lui. Le lieu de son panier est important, il ne doit pas être à un endroit ou il est possible d’avoir un œil sur une grande partie des passages. Cela fait partie aussi des prérogatives du chef Alpha (point culminant).

Ne succombez pas aux demandes de votre chien, vous êtes le chef Alpha et c’est vous qui décidez de quand ou et comment !

Une réponse à “principes d’éducation

  1. Intéressante lecture. D\'ailleurs, est-ce si différent dans les rapports humains?

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